6 avril 2012
5
06
/04
/avril
/2012
10:43
Tout son corps,
Sans confort,
De crasse vêtu,
N’est qu’une misère qui pue.
Tout son estomac,
Comme un glas
Qui sonne la fin,
Ne pleure que de faim.
Et un richissime tout en or,
Au nom de son beau sort,
Dans sa voiture passa,
Cracha et l’éclaboussa.
Hélas ! Nous sommes de ce monde
Immoral et immonde
Où lui se noie dans ses misères,
A côté des richesses sans frontières.
Pierre Adjotin (Une pluie de vers dans ma tête de sourd, Editions Baudelaire 2012)